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RÉINCARNATION, L’HYPOTHÈSE QUI DÉRANGE (Partie 2)


Lire la première partie ...

Réincarnatuion«Tant que vous n’avez pas conscience de la loi continue de la mort et de la renaissance, vous n’êtes qu’un vague invité sur une terre obscure» GŒTHE


Depuis l’origine des temps non seulement les religions orientales mais aussi les plus penseurs de l’humanité, les courants gnostiques, ont témoigné du fait que notre vie n’était pas une seule. En effet, une sorte de justice immanente qui nous réincarne un peu plus haut ou un peu plus bas implique que nous ayons vécu avant notre propre vie et que nous revenions demain dans une nouvelle existence à l’image de ce que nous fûmes. Ce collier dont chaque vie est une perle finit par aboutir enfin à la vie éternelle sur d’autres plans. Cette croyance qui veut que l’homme avance dans une succession de réincarnations est apaisante face à la brutalité d’une mort unique mais aussi un appel vers la perfection et justifie ainsi l’ascension de l’humanité. Aujourd’hui la gnose scientifique se rapproche de plus en plus des anciennes croyances et le mouvement de la théosophie a su divulguer et se mettre au diapason de notre temps ces thématiques millénaires.

Nous continuons dans cette deuxième partie l’analyse du sujet au travers de l’Islam, des Évangiles, des Druides, des mouvements philosophiques et initiatiques, etc.


Dans l’Islam


Certaines allusions claires à la réincarnation se trouvent dans le Coran, auxquelles l’Islam orthodoxe attribue cependant une signification différente… On y trouve les versets suivants  «Et vous étiez morts, et Il vous ramena à la vie ; Et Il vous fera mourir, et vous rendra à la vie, et à la fin, Il vous réunira en Lui» (Surate 2.28). L’expression  «Et vous étiez morts» signifie qu’ils avaient vécu avant de mourir. C’est une implication claire dans ce texte. La citation, dans sa totalité, indiquerait donc qu’il s’agit de plus d’une vie et de plus d’une mort.

«Ceux qui doutent de l’immortalité sont morts et ils ne savent pas quand ils renaîtront. Votre Dieu est incomparable et ceux qui n’ont pas la foi dans l’Ultime ont des cœurs pervers et ils veulent se montrer comme de grands hommes» (chapitre 14, Sura Nahel, versets 2-12-8).

«Comme l’herbe des champs, j’ai poussé maintes fois sur les berges des cours d’eau. Depuis cent mille ans, j’ai vécu, œuvré et fait des efforts dans toutes sortes de corps». MANSUR AL-HALLAJ (X° siècle, Prince des Maîtres soufis)



Dans les évangiles


Que peut-on trouver dans les Évangiles qui s’oppose à la doctrine de la réincarnation ? Des personnes irréfléchies peuvent soutenir que les doctrines chrétiennes affirment, que l'âme de l'individu au moment de la transition, passe par une période de suspension de conscience pour attendre le jour du jugement ; lorsque tous nous aurons atteint le royaume spirituel et demeurerons dans la conscience et la présence de Dieu. Elles peuvent également soutenir que cette doctrine s'oppose aux possibilités de renaissance et à la doctrine de réincarnation.

Mais, le fait-elle ? Y a-t-il quelque chose dans la doctrine chrétienne qui s'oppose aux fréquents changements dont parle le Livre de Job ? La véritable doctrine de la réincarnation nous assure, que nous aurons beaucoup d'incarnations sur terre mais, que finalement, après beaucoup d'occasions d'apprendre les leçons de la vie et de compenser pour nos mauvaises actions, nous arriverons au jour du jugement. À ce moment, il sera déterminé si nous sommes devenus purs d'esprit, divins et dignes de demeurer éternellement dans la conscience et à la vue de Dieu.

Chaque nuit, quand nous fermons les yeux pour nous endormir, nous terminons une période de vie qui a été remplie, d'occasions de faire le bien et le mal, et de leçons destinées à nous écarter de nos mauvaises manières de vivre. Chaque éveil est comme une nouvelle naissance à la lumière comme le dit le 28° verset du 33° chapitre du livre de Job. Chaque jour est une nouvelle période d'existence incarnée, pour corriger le mal du jour précédent et nous racheter avant que vienne le jour du jugement. Si nous comparons chaque période d'incarnation sur cette terre à un jour de nos vies, nous voyons que l'ultime et complète suspension de la vie terrestre, précédant l'heure du jugement, n'empêche pas la possibilité d'incarnations dans l'intervalle, et de périodes de préparation en prévision du jour du jugement final.

Parmi beaucoup d'autres choses merveilleuses, trop nombreuses et étendues pour les citer ici, la doctrine de la réincarnation enseigne, que le but de la vie et de ses périodes d'incarnation est de nous permettre de travailler à notre salut. Nous devons nous attendre à effectuer des compensations pour le mal que nous avons commis, jusqu'à ce que, finalement, nous puissions être absorbés dans la conscience de Dieu et y demeurer éternellement.

Est-ce incompatible avec les principes mystiques et spirituels enseignés par Jésus et ses disciples ? Bien que la doctrine de la réincarnation puisse paraître incompatible avec certaines doctrines théologiques, qui furent ajoutées plus tard aux enseignements chrétiens, elle n'est pas incompatible avec ce que Jésus enseigna et révéla.


Une citation biblique parmi tant d’autres


Après quelques vérifications dans les chapitres et les versets de la Bible, on peut estimer qu’il est question de la réincarnation en maints passages de celle-ci, soit directement, soit indirectement, et Jésus-Lui-même en a parlé en des termes qui ne laissent aucun doute sur la connaissance qu’Il avait de cette doctrine et sur Sa croyance à ce sujet. Et si elle n’est pas développée dans tous les détails, ni expliquée dans la Bible, ce n’est pas une raison pour conclure qu’elle n’était pas répandue à l’époque et qu’elle n’était pas admise par Jésus et Ses disciples.

Il faut admettre franchement que les doctrines chrétiennes actuelles, enseignées par la plupart des églises de cette dénomination, ne permettent pas d’accepter la croyance en la réincarnation, mais elles ne sont pas les doctrines originales de Jésus-Christ. Il n’est pas question ici de critiquer l’opportunité ou la solidité des arguments de ces doctrines. Nous nous bornerons à constater qu’on a inclus, dans quelques passages de la Bible, certaines croyances qui sont maintenant contraires à la réincarnation.

Il n’est pas question dans ce modeste addenda à mon exposé sur la réincarnation de citer toutes les parties de la Bible et du Nouveau Testament qui traitent de manière claire ou voilée de la réincarnation. Je me contenterai de reproduire un passage de l’évangile selon Saint Jean, chapitre IX, du second au quatrième verset, où j’ai relevé un rapport clair avec la réincarnation et la loi du karma. Jésus passant sur le chemin avec ses disciples, rencontre un aveugle de naissance. Les disciples de Jésus pensèrent qu’ils avaient là une occasion d’en apprendre davantage sur la loi du karma et sur les causes des souffrances humaines. Ils attirèrent donc l’attention de Jésus sur l’aveugle et demandèrent  «Maître, est-ce le péché de cet homme ou celui de son père et de sa mère, qui est cause de sa cécité ?». Jésus leur répondit  «Ce n’est point qu’il ait péché ni ceux qui l’ont mis au monde, mais c’est afin que les œuvres de Dieu paraissent en lui».

Vous noterez que les disciples indiquèrent nettement que cet homme était né aveugle et ils se demandaient donc quelle était la cause de sa cécité. S’il était devenu aveugle plus tard dans le courant de sa vie, par accident, blessure, maladie, manque de soins ou par une cause quelconque, le problème ne se serait pas posé. Remarquez bien que les disciples demandaient  si l’aveugle lui-même avait péché,ou bien ses parents. Si les parents avaient péché, il aurait pu en résulter une maladie ou un accident qui aurait causé la cécité de cet homme, dès sa naissance, mais comment cet homme aurait-il pu pécher dès avant sa naissance, pour s’attirer cette punition et naître aveugle ? Ce ne pouvait être que pour avoir péché dans une vie antérieure, qu’il était frappé de cécité, comme conséquence karmique. Aucune autre interprétation ne peut être donnée à cette question posée par les disciples, mais remarquez également qu’ils faisaient cette demande sans la moindre hésitation ni timidité apparente. La question est posée d’une manière tout à fait courante et naturelle, et sa nature même indique que les disciples étaient parfaitement au courant des lois du karma et de la renaissance et savaient aussi que ces lois universelles étaient connues de Jésus.

Il faut aussi noter que, dans sa réponse, Jésus ne s’étonne pas de cette question et que Sa réponse n’est pas une critique des croyances des disciples, de même qu’elle tient compte des pensées qui, dans l’esprit des disciples, les ont poussés à poser cette question ; ce qu’elle impliquait était accepté de Jésus, et Il répondit que ni l’homme lui-même ni ses parents n’avaient péché, mais que cet état lui avait été imposé, afin que Dieu puisse donner une leçon et manifester la force de Sa loi. Il est certain que ce seul incident devrait suffire à montrer que Jésus et Ses disciples connaissaient parfaitement la doctrine de la réincarnation, ou des renaissances du karma, et qu’il n’y avait rien en elle qui fut contraire ou incompatible avec l’enseignement de Jésus. S’il en avait été autrement, Il aurait immédiatement redressé l’erreur de Ses disciples et les aurait blâmés de leur fausse croyance.



Les druides (extrait Druides et Mages du XXIe siècle. Éditions l'Or du Temps)


Les Druides enseignaient la réincarnation. L'accès à GWENWED, homologue du Paradis des Chrétiens, n'était envisageable qu'après la purification de l'âme par les épreuves de la vie terrestre. Cela n'était possible qu'après un minimum de 9 incarnations. Au-delà, le nombre des renaissances sur terre n'était pas déterminé ; il dépendait de la rapidité avec laquelle l'âme-personnalité se débarrassait de ses tares.

Quoique immatérielle, l'âme n'en est pas moins une modalité de l'unique substance, dont toutes les formes sont constituées. Elle est différenciée par son taux de vibrations. Elle peut vivre, sans être emprisonnée, dans la matière organique ; Elle s'incarne pour faire évoluer le champ de conscience de l'âme-personnalité

La réincarnation accepte le postulat que l'âme survit à la décomposition du corps physique. Elle est donc immortelle et éternelle, même si on considère qu'elle est une parcelle divine, incarnée. Si elle perdure après la mort, rien ne s'oppose à ce qu'elle existât avant la naissance. Il le faut bien pour se réincarner.

Les Druides admettaient que l'âme, dont l'imperfection du véhicule où elle avait vécu était trop grande, pour se réincarner dans un corps animal, végétal ou minéral ; c'était, en réalité, une manière de symboliser le purgatoire et l'enfer, ces termes et le symbolisme exprimé ne devant pas être pris à la lettre, car la réincarnation repose sur l'optique d'une marche en avant plus ou moins rapide, mais sans régression.

En Druidisme, l'âme n'est pas une émanation directe de OIW. Elle appartient à la Grande Âme Universelle nommée MENW ou MENWED, laquelle est animée par le souffle divin.

Du fait de sa pérennité post-mortem et pré-naissance, l'âme est l'être réel ; le corps humain, n'étant que temporaire et périssable, est l'être apparent périssable et illusoire. Il n'est qu'un support, un habitacle pour l'âme, le soi réel.

La réincarnation regarde devant, vers le futur, pousse l'âme-personnalité vers plus de perfection, vers de nouvelles expériences ou épreuves. Le souvenir des choses passées n'est plus nécessaire pour les nouveautés devant être affrontées. On les oublie pour ne pas surcharger la mémoire humaine objective ; elles demeurent cependant dans la mémoire de l'âme.


La vie post-mortem


Trois jours après sa mort, le défunt reprend ses esprits dans une enveloppe identique à celle qu'il a quittée et qui est plus subtile. Il croit avoir les anciennes perceptions matérielles. Pourtant, elles sont d'une autre nature, sans qu'il s'en rende compte.

Toutefois, il rencontre des personnes décédées avant lui, parents, amis et connaissances. Il peut en déduire son propre trépas. D'autre part, s'il porte ses regards vers la Divinité et l'Amour, les Maîtres lui apparaîtront. Si au contraire, il se tourne vers la vie terrestre, il voit les vivants, les biens matériels. L'impossibilité de pouvoir les contacter qu'il éprouve, lui fait comprendre qu'il n'est plus des leurs.

Il vit dans la pénombre, dans un monde d'illusion où rien n'est net, où les formes prennent des aspects terrifiants. Cependant, les âmes suffisamment évoluées sont exemptes de telles visions.

Les morts subissent dans la subtilité de leur corps éthérique des épreuves analogues à celles des vivants. Elles amènent l'âme-personnalité à réfléchir sur les expériences du passé. Après un certain temps, le Jugement Divin intervient, auquel procèdent GWEON et SAMANN. GWEON est bienveillant ; il fait valoir les mérites. SAMANN met en relief les fautes commises, les expériences incomprises. En fait, c'est l'âme-personnalité, elle-même, qui choisit le genre d'existence qu'elle mènera en se réincarnant, ou en GWENWED, si elle est évoluée pour y être admise.

Puis vient le temps où les âmes sont conduites vers l'Ouest, par conséquent, sur les côtes du Finistère. Là, elles s'embarquent pour une contrée mystérieuse, probablement l’Atlantide.

Une fois par an, le défunt pourra reprendre la barque pour revenir vers l'Est, au milieu des siens. Cela a lieu dans la nuit du premier au deux de notre mois de novembre. En prévision d'une telle visite, les vivants, avant de se coucher, préparent un repas et dressent le couvert à l'intention des morts.

Pour l'âme-personnalité destinée à revenir à la vie terrestre, les fantasmes de la terreur recommencent. Le corps éthérique achève sa désintégration. Il s'ensuit une seconde perte de conscience. C'est l'oubli précurseur de la renaissance.

L'âme-personnalité qui passe en GWENWED n'est soumise à aucune frayeur. Elle garde sa pleine conscience. Elle a fait le bon choix, elle est sauvée.

GWENWED signifie  le Monde Blanc. GWENWED est délimité graphiquement, dans la Croix Celtique, par la sphère intérieure la plus petite. Il est le terminus de la chaîne des réincarnations successives. L'homme y retrouve sa personnalité permanente. Il est réintégré, redevenu immortel. Il possède le souvenir de toutes les incarnations qu'il a vécues et le bénéfice de toutes les leçons qu'il a apprises.

C'est là que se trouvent les Maîtres. C'est de là qu'ils partent pour les réincarnations volontaires qu'ils opèrent en vue de servir l'humanité, en aidant les humbles mortels en difficulté par l'apport de l'AWEN ou Inspiration Salvatrice.

Parvenu en GWENWED, le moi n'est plus tenu à se réincarner. Il peut cependant le faire volontairement pour servir sous les auspices d'un Maître. S'il le fait, en aucun cas, il ne rétrogradera en ANWN. Le Celtique rejette l'éventualité d'une chute pareille. L'âme est trop libérée pour que cela lui arrive.

Il sait que tous les hommes ne forment qu'une seule famille, composée de réalisés vivant en GWENWED, de ceux accomplissant leur période terrestre, de ceux qui sont en instance de réincarnation.

Il deviendra lui aussi un Maître. Ses pérégrinations dans la vie incarnée cesseront lorsque toutes les formes en péril dans ANWN auront été sauvées.



La loi de Karma


L'idée de la loi de compensation (l'ancienne doctrine du Karma) qui réclame que le mal commis sur terre soit puni par un retour à une vie de souffrance personnelle, prédomine dans la conception moderne de la réincarnation. De bonnes actions méritent une libération finale des renaissances. Il en découle alors que dans une vie de bonheur et d'illumination, l'âme est libérée de la nécessité de l'existence terrestre. Cette conception implique que ce n'est pas l'âme qui fait le choix de l'existence terrestre, c'est plutôt une loi cosmique immuable qui établit l'attraction entre l'âme et un corps particulier en vue des expériences de la vie dont elle a besoin.

Une autre conception met en avant le cycle du temps dans la renaissance. Elle stipule que le temps combiné de la résidence de l'âme dans le domaine cosmique et sur la terre ne peut pas dépasser une période précise.



La conception moderne de la réincarnation


Dans la version moderne communément acceptée de la réincarnation, l'âme et la personnalité ne font qu'une. Disons simplement que l'âme a une mémoire innée de sa vie passée qui affirme-t-on, peut-être rappelée.

Fondamentalement, la plupart des fervents adeptes de la réincarnation acceptent l'idée que l'âme est une substance, une sorte de segment divin qui est implanté dans le corps. Cette notion implique, en plus, que chaque âme est qualitativement différente bien qu'elle provienne de la même source divine. Philosophiquement et métaphysiquement, ceci semblerait s'opposer à la croyance en l'unité cosmique de toutes les âmes.

Aujourd'hui, l'acceptation courante de la réincarnation doit faire face à plusieurs questions qui la mettent au défi. Pourquoi l'homme est la seule créature vivante à avoir une âme si tous les êtres et les choses ont été divinement créés ? Pourquoi l'homme doit renaître seulement sur terre ? Devons-nous supposer que la connaissance spirituelle ne peut pas être acquise ailleurs dans le vaste Cosmos ? La terre est-elle la seule école où les êtres intelligents puissent apprendre ? Le Divin ne reconnaît-il comme lui étant reliés que les êtres créés sur terre ?

Une variante de ces idées, exposée par certains, affirme que l'âme accomplit des «migrations» d'un monde à un autre dans son cycle de progression ; autrement dit, il y a-t-il une hiérarchie des mondes à travers lesquels l'âme doit s'élever pour parvenir à la perfection ?

Il existe une manière philosophique et mystique d'aborder la réincarnation, et ses principes sont plus rationnels. Ce système, comme celui de l'ancienne croyance Indienne, préconise qu'il y a une force cosmique universelle de l'âme qui a une intelligence innée, pénétrant toutes choses. Cette intelligence est nettement liée à la Force Vitale.

Puisque cette Force Cosmique, ou Force Vitale, est reliée au phénomène de la vie, alors, tous les êtres vivants la possèdent ainsi que son intelligence innée. Par conséquent, les animaux aussi ont potentiellement ce que l'homme réalise comme étant l'âme. Cependant, étant des êtres moins complexes au sens organique, ils n'ont pas la réalisation personnelle de leur double nature. Une telle réalisation doit être acquise par l'évolution. L'homme doit évoluer jusqu'à cet état de conscience où il fait l'expérience de la «qualité de l'âme» qui réside dans tout son être.

Selon cette conception, il n'y a pas d'âmes individuelles séparées. Après la mort, la force de l'âme retourne à son unité universelle. Elle emporte avec elle l'impression du moi, de la personnalité qu'elle a acquise. Celle-ci alors est immortalisée dans l'âme universelle. La force vitale entrant dans un corps avec l'âme qui l'accompagne peut garder la mémoire de sa vie, ceci après sa mort, comme un parfum qui persiste dans une pièce après que la fleur ait été enlevée.

À la différence d'autres croyances en la réincarnation, cette conception métaphysique et mystique n'affirme pas que l'âme peut être, soit corrompue, soit perfectionnée, par l'homme. Elle affirme plutôt que l'âme humaine, étant une infusion de l'âme cosmique universelle, est divine, et qu'il dépasse les possibilités de l'homme de modifier son état. Du fait qu'il n'y a pas de variation de la qualité de l'âme, tous les hommes sont égaux dans l'essence de l'âme.

Il est également expliqué que les différences dans la conduite morale du genre humain sont dues aux différences de réactions des individus à l'essence divine, à la force universelle de l'âme qui est en eux. Donc, c'est la personnalité qui doit être perfectionnée et qui doit évoluer pour refléter et manifester la qualité de la force divine de l'âme affluant à travers le moi physique. C'est à cet égard, figurativement parlant, qu'il existe une différence entre un saint et une personne malveillante. L'âme de chacun d'eux est cosmique et divinement parfaite et exempte des variations de la conduite humaine. Plus l'individu répond à la direction intuitive de cette intelligence divine, plus son être entier devient en accord avec elle.

L'homme peut-il prouver la réincarnation, c'est-à-dire l'établir d'une manière objective et empirique qui soit acceptable pour tous les autres hommes ? On pourrait tout aussi bien demander . « Jusqu'à présent, l'homme a-t-il prouvé l'existence de Dieu d'une manière qui soit objectivement acceptable pour tous les hommes ?» En ce qui concerne de tels sujets, le recours à la perception objective de l'homme est sans efficacité du fait que le phénomène en question transcende les sens récepteurs des hommes. L'expérience mystique de ces phénomènes comporte des impressions de réalité qui sont seulement personnelles à l'individu. Il est difficile de donner de ces phénomènes une description qui soit universellement réalisée et qui soit acceptée par tous les hommes.

C'est pourquoi la réincarnation doit toujours être une vérité relative à l'état de conscience de l'individu. Cependant, l'idée de la réincarnation a tout autant de solidité que tout autre conception ou croyance traditionnelle sur la vie de l'âme après la mort et la continuation de son existence. Il existe aussi des écrits sacrés anciens et vénérés qui soutiennent cette doctrine. La différence de leur origine ou de l'époque à laquelle ils furent écrits ne leur enlève aucune valeur.

La croyance — que nous ne pouvons ni prouver ni réfuter objectivement — est pour nous une alternative de vérité.



Quelques hommes célèbres


«Le génie, c'est l'expérience. Certains semblent croire que c'est un don ou un talent, mais c'est le fruit de la longue expérience de plusieurs vies. Certaines âmes sont plus vieilles que d'autres, et elles en savent plus long». Henry Ford (industriel américain (1863-1947).


Nous citons ci-dessous quelques hommes célèbres qui ont abordé la réincarnation dans leurs œuvres 

DANTE, poète italien (1265-1321) — LÉONARD DE VINCI, peintre, sculpteur, architecte, musicien, inventeur, mathématicien, anatomiste (1452-1519) — PARACELSE, médecin et alchimiste suisse, (1493-1541) — GIORDANO BRUNO, philosophe, poète et dramaturge italien (1548-1600) — WILLIAM SHAKESPEARE, poète dramatique anglais (1564-1616). — SPINOZA, philosophe hollandais (1632-1677) — LEIBNIZ, philosophe et savant allemand (1646-1716) — VOLTAIRE, écrivain français (1694-1778) — BENJAMIN FRANKLIN, homme politique, savant et philosophe américain (1706-1790) — DAVID HUME, philosophe écossais (1711-1776) — FRÉDÉRIC LE GRAND, Roi de Prusse (1712-1786) — EMMANUEL KANT, philosophe allemand (1724-1804). — J.W. VON GOETHE, écrivain allemand (1749-1832) — FRIEDRICH VON SCHILLER, poète et dramaturge allemand (1759-1805) — G.W.F. HEGEL, philosophe allemand (1770-1831) — ARTHUR SCHOPENHAUER, philosophe allemand (1788-1860) — NAPOLÉON BONAPARTE, Empereur des Français (1769-1821) — CHARLES FOURRIER, philosophe et économiste français (1772-1837). — PIERRE LEROUX, philosophe, publiciste et homme politique français (1797-1871) — HONORÉ DE BALZAC, écrivain français (1799-1850) — GÉRARD DE NERVAL, poète et écrivain français (1808-1855) — THÉOPHILE GAUTIER, poète et écrivain français (1811-1872) — GUSTAVE FLAUBERT, écrivain français (1821-1880) —ERNEST RENAN, écrivain français (1823-1892) — RALPH WALDO EMERSON, essayiste et philosophe américain (1803-1882) — EDGAR ALLAN POE, poète, conteur et critique américain (1809-1849). — FRANCIS BOWEN, philosophe américain (1811-1890) — CHARLES DICKENS, romancier anglais (1812-1870) — RICHARD WAGNER, compositeur allemand (1813-1883) — SOREN KIERKEGAARD, théologien et penseur danois (1813-1855) — LÉON TOLSTOÏ, romancier, conteur et auteur dramatique russe (1828-1910). — GEORGE BERNARD SHAW, écrivain et dramaturge irlandais (1856-1950) — ARTHUR CONAN DOYLE, romancier et auteur dramatique écossais (1859-1930) — GUSTAV MAHLER, compositeur et chef d’orchestre autrichien (1860-1911) — MAURICE MAETERLINCK, écrivain belge (1862-1949) — DAVID LLOYD GEORGE, homme politique britannique, Premier Ministre (1916-1922), (1863-1945) — RUDYARD KIPLING, romancier et poète anglais (1865-1936) — ALDOUS HUXLEY, poète, journaliste et romancier anglais (1894-1963) — J.D. SALINGER, romancier américain (né en 1919) — NORMAN MAILER, romancier américain (né en 1923) — THOMAS H. HUXLEY, naturaliste anglais (1825-1895). — THOMAS EDISON, inventeur américain (1847-1931) — J.B. RHINE, parapsychologue américain (né en 1895) — JOHN WHEELER, physicien américain (né en 1911) — WILLIAM JAMES, philosophe américain (1842-1910) — SIGMUND FREUD, neurologue et psychiatre autrichien (1856-1939) — CARL G. JUNG, psychologue et psychiatre suisse (1875-1961), etc., etc.



Études de l’A.M.O.R.C. (Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix)


L’A.M.O.R.C. est un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel mondial, non religieux, non sectaire et apolitique, ouvert aux hommes et femmes sans distinction de race, de religion ou de position sociale. Traditionnellement, ses membres, appelés Rosicruciens, ont exploré les idées sur la réincarnation et les cycles de conscience. Comme beaucoup d'autres mystiques et philosophes mondiaux, ils s'efforcent d'expliquer leurs expériences personnelles au moyen de théories qui donnent une signification à leurs expériences et fournissent un plan de travail pour de plus amples études. Bien que la théorie de la réincarnation soit ouvertement acceptée par la majorité de l'humanité, il n'est pas possible de prouver avec certitude qu'elle est vraie. Même les plus attentives recherches sur un cas donné semblent seulement prouver la possibilité de la réincarnation dans ce cas. La réincarnation en tant que «fait généralement accepté» peut donc dépasser le domaine de la preuve empirique qui serait acceptable à chacun.

Parmi un certain nombre de critiques contre la théorie de la réincarnation, nous relevons les suivantes 


Des gens raisonnables ont l'impression qu'eux-mêmes ou d'autres peuvent avoir simplement «construit» ou «imaginé» l'expérience de réincarnation. La plupart des gens n'ont pas confiance en leur moi intérieur avec ses attributs d'imagination créatrice (Mémoire complète plus Intuition). Ceci est dû surtout à la civilisation dans laquelle nous vivons. L'imagination est souvent associée à l'irrationnel et à l'absurde, c'est pourquoi beaucoup de personnes raisonnables répugnent à faire confiance à leur propre imagination créatrice.

Souvent nous n'avons pas de données historiques ou d'autres méthodes scientifiques pour valider l'expérience. De plus, beaucoup de personnes font simplement l'expérience de ce phénomène sans essayer de vérifier les images qui se sont présentées, se refusant ainsi à elles-mêmes l'expérience infiniment plus riche de Savoir.

Des sceptiques ont tendance à accorder peu de foi à cette théorie parce qu'il y a trop de personnes qui prétendent avoir été d'importants personnages comme Cléopâtre ou Alexandre le Grand. On a aussi suggéré que les personnages importants dont les individus normaux par ailleurs faisaient l'expérience pouvaient être dus au fait que ces grandes personnalités étaient inséparables des motifs archétypes sous-jacents qui sont l'héritage commun de tous les êtres humains. À cet égard, la teneur impersonnelle du subconscient de chacun possède le type de Cléopâtre ou d’Alexandre. L'expérience, de ces images archétypes internes, pourrait alors être émise comme une explication de rechange pour les expériences sur les vies passées.

Une critique souvent entendue est que des professionnels bien intentionnés employant la régression dans les vies passées peuvent inconsciemment imprimer leurs propres images dans le subconscient d'une autre personne. Les sujets peuvent aussi réagir à des suggestions subconscientes provenant de l'histoire, des livres, des romans, des spectacles et d'autres aspects de la culture dont ils sont entourés.

Une difficulté majeure pour ceux qui ont l'esprit ouvert à la théorie de la réincarnation est celle de la différenciation des «souvenirs de vies passées» des produits de la clairvoyance et de la rétrocognition (la capacité de retrouver l'information d'un passé lointain, la psychométrie, etc.).


En dépit de ces critiques, ceci ne signifie pas, comme beaucoup en on conclu, qu'un individu se voit interdit pour toujours de découvrir par lui-même s'il a ou non vécu auparavant. Bien au contraire. Aujourd'hui il y a un grand intérêt scientifique pour le travail qui est fait dans le domaine de la réincarnation et de la thérapie des vies passées. Les techniques scientifiques employées vont de l'hypnose à la visualisation guidée et à la méditation — ces dernières pratiques depuis longtemps enseignées par les Rosicruciens.



Recherches en psychologie


Une étude entreprise par la psychologue Helen Wambach 1 défie plusieurs critiques contre la théorie de la réincarnation. Elle analysa 800 expériences de vies passées provoquées par hypnotisme chez 230 personnes. Bien qu'elle n'ait pas pu prouver la réincarnation de manière certaine, elle croit qu'il devient de plus en plus difficile de refuser le souvenir des vies passées au fur et à mesure que les données s'accumulent. Des sujets se plaçaient eux-mêmes dans des décors géographiques, historiques, sociologiques appropriés, ce qui est une découverte qui suggère un autre élément que le simple hasard ou la chance dans le travail.


Dans un autre aspect de cette recherche, des périodes de temps particulières furent assignées pour voir si les individus auraient tendance à faire des associations évidentes avec des époques célèbres. Une petite minorité seulement, de sujets Américains rapportèrent avoir vécu dans l'Ouest de l'Amérique ou dans les États de la Prairie lorsqu'on leur demanda de remonter vers 1850. La grande majorité des sujets qui se rappelaient leurs vies vers 1700 ne se trouvaient pas alors dans l'Amérique Coloniale et le rappel de la période aux environs de 25 après J.C. ne produisit pas un nombre inhabituel de rapports de vies à Rome ou en Terre Sainte. Wambach conclut que, si les gens rapportaient des histoires qu'ils avaient lues, ce n'étaient pas des histoires courantes de notre culture. Les sujets étaient soit très raffinés et se dirigeaient personnellement sans consultation pour rejoindre des vies nettement dispersées au hasard des périodes historiques, ou bien le rappel du passé pouvait se brancher sur des souvenirs réels du passé.


La possibilité de la négation de la rétrocognition et de la clairvoyance, etc. vient du fait que très peu de sujets se retrouvent comme importants socialement. Wambach définissait la «classe supérieure» comme une classe mangeant bien et s'habillant bien (12 %). Ceux qui étaient habiles ou avaient un commerce étaient la «classe moyenne» (20 %). «La classe inférieure» était formée des paysans, des esclaves et des autres durs métiers dans le cadre de leur époque (68 %). Avant 1700, très peu rapportaient avoir vécu dans la classe supérieure (3 à 5 %). Les sujets rapportant avoir vécu des vies humbles vivaient sans prendre conscience ou sans s'intéresser aux affaires des rois et des cours, aux batailles et aux explorations (tels que nous trouvons ces événements dans les livres d'histoire). Les sujets disaient qu'ils savaient peu de choses des systèmes religieux. Ils étaient très sensibles à ce qui touchait leurs familles et leurs cercles immédiats et le grand événement dans leurs communautés était l'apparition d'étrangers. La plupart de ceux qui moururent dans des guerres furent tués dans des escarmouches et par des bandes de brigands, et non pas dans de grandes batailles entre armées. La viande était rare. La plupart des sujets rapportaient avoir mangé des céréales et des fruits étranges. Avant 1500, le mouton était la seule viande mentionnée. Ceux qui rapportaient avoir vécu des vies tribales disaient avoir mangé de petits animaux, pas de gros gibier. Le rapport montrait aussi que 59 % rapportaient être morts de mort naturelle due à la maladie, 21 % ne pouvaient pas être classés ou étaient morts accidentellement, 18 % de mort violente, 2 % par suicide. Les expériences sur la mort avaient tendance à être en corrélation avec de récentes recherches sur des rapports suivant le réveil après la «mort clinique».2


La théorie psychiatrique traditionnelle a supposé que les expériences de réincarnation étaient le produit d'esprits dérangés, mais une étude expérimentale dirigée en Finlande a démontré que ce n'est pas nécessairement le cas. Le psychiatre Reima Kampman a ramené les «personnalités passées» évoquées par la régression hypnotique au déploiement d'une «personnalité multiple». Le Dr. Kampman découvrit que les personnes qui étaient capables d'avoir des expériences de vies passées étaient en réalité en meilleure santé que celles qui ne pouvaient pas en avoir. 3


À partir d'une équipe de 450 adolescents volontaires auxquels furent attribuées des évaluations psychiatriques et des tests de diffusion d'identité, Kampman fut capable d'induire un profond état hypnotique chez 78 de ces adolescents. 32 d'entre eux, ou 7 % des 450 furent capables de répondre à la suggestion  «Vous remontez» une époque précédent votre naissance. Vous êtes quelqu'un d'autre, «quelque part ailleurs», en donnant les noms, les lieux et la description générale des autres personnalités enfermées dans leurs psychés. Un des sujets de Kampman, une femme de 20 ans révéla 8 personnalités différentes dans un ordre chronologique progressif allant d'une jeune femme qui vécut en Russie durant la Révolution Bolchevique (et qui s'excusait craintivement d'employer le nom pré-révolutionnaire de Pétrograd pour Léningrad) jusqu'à une Lady anglaise du XVIIIe siècle qui donnait les distances en miles plutôt qu'en kilomètres, et à une petite fille nommée Bessina qui disait avoir vécu à Babylone juste avant l'ère chrétienne.


Contrairement à ce que la littérature psychiatrique officielle voudrait laisser croire, il ne s'agissait pas d'esprits troublés, au bord de la fragmentation. Comparés à ceux qui n'ont pas eu d'expériences de réincarnation, les individus du groupe de réincarnation, ou à personnalités multiples, ont une plus grande tolérance au stress, une plus grande faculté d'adaptation et un sentiment de culpabilité bien moins grand. La diffusion de l'identité interne (une qualité névrotique définie comme un désaccord entre ce que l'individu sent de lui-même et la matière dont il sent que les autres le perçoivent) fut également plus grande dans le groupe sans réaction. Kampman suggère que dans la situation menaçant l'ego, induite par la requête hypnotique de recherche d'autres personnalités, seul l'individu en bonne santé peut répondre de façon créative et imaginative.


La recherche scientifique sur le phénomène de la réincarnation ne se limite pas seulement aux études sur la régression hypnotique. Des techniques de visualisation et de méditation guidée ont aussi été employées efficacement par des psychiatres et des psychologues.



Conclusion


Le point le plus important à rappeler c'est que, au niveau individuel, la réincarnation n'est plus une question de preuve ou de foi, mais d'expériences personnelles qui donnent un sens et une dimension à notre vie présente. Toutes les fois que nous nous tournons délibérément vers l'intérieur avec confiance, nous sommes récompensés par une expérience initiatique. Pour faire l'expérience des vies passées, il est seulement nécessaire d'avoir le courage et la force de se relaxer et de poser à son moi intérieur des questions significatives, puis de permettre à l'imagination (avec son double aspect de mémoire complète et d'intuition) de nous montrer ce que nous sommes réellement.


«Les partisans de la réincarnation ne disent pas que c’est parce qu’elles se sont lassées de la contemplation divine, ou parce qu’elles se sont détachées de Dieu, que les âmes retournent sur la terre. Bien au contraire. Ils ne disent pas non plus que ce retour est un châtiment. Ils pensent que la vie sur terre nous est imposée pour que nous puissions progresser et devenir les maîtres de la matière, de laquelle, par sa chute, Adam nous a rendu esclaves. La vie sur terre ne pourrait être prolongée sans inconvénients pendant plus d’une centaines d’années, pour des raisons qu’il n’est pas nécessaire de mentionner ici. Cent années, cependant ne sont pas suffisantes pour gagner la victoire finale, et il était donc nécessaire qu’une plus longue période de temps nous soit accordée, coupée, cependant par des intervalles d’un plus profond sommeil que notre sommeil quotidien. Chacun de ces sommeils est appelé mort. Il est vrai que chaque existence est accompagnée de l’oubli de celles qui l’ont précédée, mais cette perte de mémoire est providentielle et facilite l’évolution. Si nous devions nous souvenir de nos vies précédentes, il nous serait difficile de changer nos plans de vie. Quand finalement, nous nous sommes éveillés un nombre suffisant de fois pour atteindre le but de nos efforts, qui est la spiritualité, nous mourrons pour la dernière fois et ne revenons plus sur terre». PAPUS (Dr. GÉRARD D’ENCAUSSE) 1865-1916



Voir aussi : Réincarnation sur Wikipédia



Philippe LASSIRE



VOS COMMENTAIRES


De clics en clics, je suis tombée par hasard sur votre super article (en deux parties) ayant pour titre « Réincarnation, l’hypothèse qui dérange ». Je me suis régalée, chapitres après chapitres. Il s’agit d’un vrai travail de bénédictin (défroqué, bien entendu !) Cependant, en fin de lecture, je me suis sentie un peu frustrée ; j’aurais aimé que vous expliquiez également le pourquoi de la réincarnation, bien entendu, selon votre propre vision. On comprend l’effet, mais qu’en est-il de la cause ? Je vous souhaite un très grand succès pour votre blog.


Bonjour Amélie, merci du très sympathique intérêt que vous portez à cet article ainsi que de vos encouragements.
Pour essayer de répondre à votre question et selon ma propre conception philosophique, j’imagine qu’il existe, pour l’univers, une âme universelle avec sa conscience infinie. En ce qui concerne la Terre, seul endroit où nous pouvons porter un jugement encore sommaire, l’homme, avec son libre-arbitre, semble posséder en lui une étincelle de l’âme universelle et la conscience y afférent (dite spirituelle, donc immortelle). En parallèle, il paraît développer deux autres niveaux de conscience : psychique et subjective/objective. Pour le reste de l’univers, il nous faudra attendre probablement quelques millénaires pour pouvoir comparer les similitudes de la création universelle. Si l’homme, le terrien, disparaissait, il me semble que cela n’affecterait en rien, ou si peu, le fonctionnement de l’univers. Des systèmes solaires et des galaxies disparaissent, d’autres naissent depuis la nuit des temps (pléonasme, car à ce stade, il n’y a ni nuit ni temps). Probablement que la vie apparaît et disparaît dans l’univers quand les conditions idéales se manifestent. Quant à la pensée, si elle nous est accordée, c’est qu’elle fait partie des éléments de la construction. Inconsciemment, quelquefois un peu conscient, nous participons au Grand Œuvre, mais il faudra attendre bien des éons avant que notre conscience subjective/objective puisse faire un bilan universel.
Je conçois donc l’âme humaine comme une étincelle de l’âme universelle du Tout (Dieu). Elle semblerait avoir pour mission, ici-bas, la spiritualisation de la matière et l’acquisition de sa propre personnalisation. Cette mission paraît impossible dans le laps de temps d’une vie humaine terrestre. Aussi faut-il envisager qu’elle puisse le faire en plusieurs vies ou incarnations. Une étincelle, vierge de toute expérience, de l’âme universelle part pour le grand voyage, d’innombrables vibrations secondes au départ, elle finit au niveau des vibrations de la matière. Puis progressivement, elle passe du minéral au végétal, puis à l’animal et enfin à l’homme, ou de nombreuses incarnations l’attendent. Riche de toutes ces expériences, elle rejoindra enfin l’âme universelle où elle participera, consciente, à l’évolution de l’univers physique et spirituel.
Bien à vous et merci encore de vos appréciations et de votre question.


À propos de réincarnation, l'église chrétienne est très claire à cet égard : il nous suffit de savoir qui nous sommes sans qu'il soit nécessaire de savoir ce que nous avons été pour accomplir notre mission sur cette terre.
On sait que cette doctrine est venue de l'Orient et ne constitue aucun dogme chrétien, sinon de l'ordre de l'hérésie, puisque le Christ, qui constitue le socle de cette église a dit, au moment de mourir, au bon larron : tout à l'heure tu seras avec moi auprès de mon Père.

La réincarnation est d'autant moins dans l'esprit chrétien que celui-ci se référencie de l'amour et non de l'intelligence. Or l'être le plus humble est capable d'amour. La doctrine de la réincarnation sous-entend que tous les hommes ne sont pas égaux mais doivent passer par des stades, une sorte d'initiation progressive pour parvenir au stade ultime où ils seront en mesure d'accéder au royaume éternel.
C'est ainsi que les Intouchables en Inde sont considérés comme des êtres inférieurs, des sous-hommes ou des hommes du premier échelon. Rien de cela dans les Évangiles qui considèrent que tous les hommes sont frères, semblables et proches. Aimez-vous les uns les autres et tels que vous êtes...
Quant à la résurrection, elle n'est envisagée qu'à la fin des Temps, cela reste assez obscur. Seul le Christ a ressuscité d'entre les morts pour signifier que la mort n'était un passage. Pour l'homme, il ne s'agit encore que de...rédemption.


Ma Chère Armelle, Il y a quelques années, j’étais alors le gérant directeur de mon propre cabinet international d’audit et de conseil, PHILIPPE LASSIRE CONSULTANTS, spécialisé en audit et conseil des systèmes d’information et informatique, ainsi qu’en intelligence économique. Souvent je travaillais jusqu’à trois heures du matin, pour me relever à sept heures. Une nuit, j’ai eu un arrêt cardiaque de plusieurs secondes, et pendant ce laps de temps j’ai eu la surprise de constater que j’étais hors de mon corps car je le voyais affalé sur le micro avec toute l’apparence de la mort. Puis ma vie a défilé dans ma conscience, avec en final, le désir très fort de prendre une voie lumineuse. Alors, j’ai pensé à ma famille, aux ennuis qu’il auraient financièrement et j’ai alors immédiatement réintégré mon corps. Ce n’est qu’un résumé, car mon cas en lui-même est très peu intéressant et banal, car maintenant averti, je rencontre de temps à autres des personnes notamment cardiaques qui ont eu une expérience quasi similaire et qui n’osent pas en parler ouvertement de peur d’être pris pour des fous.
Cependant, cette expérience m’a incité à expérimenter une sorte de méditation, voire autohypnose en projetant ma conscience vers l’embryon que j’étais dans ma mère puis remontant sans arrêt dans le temps. Je dois avoir une imagination débordante, car j’ai eu conscience de plusieurs personnages qui était un Moi sous différents personnages. Ceux-ci, totalement inconnus de ma conscience objective et de l’histoire connue des hommes. Par exemple, dans une séquence, j’étais un jeune soldat romain de 18 ans environ qui a agoni pendant trois jours dans une partie désertique de l’Égypte. Alors que penser ?


Bonjour Philippe et merci pour vos articles passionnants, vous avez un rare talent de vulgarisation! Merci entre autres pour votre article sur les gnostiques. Et j'espère que vous allez bien, car vous n'intervenez plus sur votre site et j'espère que ce n'est pas pour des raisons de santé.

A propos de la réincarnation, j'ai juste un petit reproche: vous utilisez des extraits d'écrits venus du judaïsme, du christianisme et de l'Islam pour en quelque sorte justifier que ces religions aient parlé de la réincarnation mais je voudrais souligner la très grande différence entre ces écrits qui promettent une seule et unique résurrection définitive après la mort (mais qui ne parlent jamais d'un "chapelet" d'incarnations successives comme il est convenu de penser quand on parle de réincarnation) et les spiritualités qui parlent de retours innombrables dans la matière (humaine et/ou animale). Quand Jésus dit: "à moins qu'il ne naisse à nouveau" (Jean 3), cela ne veut pas dire né à nouveau dans un prochain corps mais ressuscité volontairement d'entre les morts (c'est-à-dire qu'il se soit dégagé volontairement de l'emprise du royaume de la mort, c'est-à-dire de l'inconscient collectif et du conditionnement mortifère de la matière, bref qu'il ait donné naissance à son propre esprit indépendant) --> dans cette vie-ci, ici et maintenant psychologiquement voire spirituellement. Et ce n'est certainement pas pour rien que Dieu a prévu que nous ayons ces "théâtres" et ces "télé-réalités", bref ces catharsis devant nos yeux en permanence, depuis l'Antiquité: sont-ils autre chose que notre propre condition humaine manifestée ainsi sous nos yeux ? L'âme étant le comédien qui passe - transmigre - de rôles en rôles sur la scène de théâtre qu'est cette planète, entourés de seconds rôles (nos proches) et de nombreux figurants (l'humanité). Voir aussi l'excellentissime film gnostique "The Truman Show", Truman pouvant être l'allégorie de chacun d'entre nous...

De plus, comme vous le savez sûrement vu votre très grande érudition, l'esprit ne se trouve pas "dans" le corps (in-carnation) mais l'accompagne (je pense que le point de contact esprit-corps est la glande pinéale qui servirait d'antenne réceptrice comme une radio - et les émissions/réceptions peuvent être temporairement brouillées voire interceptées (archontes) - ou alors la fameuse corde d'argent), un peu comme un mode d'emploi accompagne un appareil ménager mais ne se trouve pas "dans" l'appareil. Donc s'il n'y a déjà pas d'in-carnation, il y a encore moins de ré-in-carnation...

Cela dit, personnellement je crois à la transmigration de l'âme pour accompagner des persona/rôles successifs, un peu à la manière d'un comédien qui "incarne" (heureusement sans habiter leurs cadavres!) ou mieux qui "joue" (je=jeu) des personnages historiques différents au long de sa carrière de comédien mais qui redevient lui-même (= l'âme) quand il retourne en coulisses (= astral), fortifié par ce qu'il a découvert de lui quand il a dû exprimer des sentiments, positifs comme négatifs, inhérents aux rôles joués. Vous voyez ce que je veux dire: ces comédiens qui témoignent qu'incarner tel ou tel rôle a changé leur vision personnelle sur certains domaines de la vie, notamment dans des rôles de composition qui les ont fait progresser psychologiquement voire spirituellement. Et ce n'est certainement pas pour rien que Dieu a prévu que nous ayons ces "théâtres" et ces "télé-réalités", bref ces catharsis devant nos yeux en permanence, depuis l'Antiquité: sont-ils autre chose que notre propre condition humaine manifestée ainsi sous nos yeux ? L'âme étant le comédien qui passe - transmigre - de rôles en rôles sur la scène de théâtre qu'est cette planète, entourés de seconds rôles (nos proches) et de nombreux figurants (l'humanité). Voir aussi l'excellentissime film gnostique "The Truman Show", Truman pouvant être l'allégorie de chacun d'entre nous...

Je vous réitère chaleureusement mes voeux de bonne santé et mes remerciements pour votre générosité avec tous ces écrits précieux.

amicalement,
Madeleine

http://magdala.over-blog.net/


Bonjour Madeleine,

J’ai été ravi par la qualité de votre correspondance ainsi que des remarques et analyses y afférent. Je vous remercie de vous inquiéter de ma santé, mais cela va correctement. Au delà de votre talent, je ressens que vous êtes une belle âme. Ces derniers mois j’ai beaucoup travaillé sur le « Petit glossaire architectural de la cathédrale gothique » et environ une bonne centaine de définitions sera ajoutée dans les semaines à venir. Je suis également sur la rédaction d’un nouvel article « Évolution spirituelle et symbolisme » qui verra également le jour dans les prochaines semaines selon les disponibilités de mon Webmaster. Je réponds par mail à mes amies et amis du Web qui ne se manifestent pas sur le site et cela représente un courrier non négligeable. Tout cela pour vous expliquer que je reste fidèle au poste. Je respecte en cela la loi d’Amra que je me suis imposée depuis des décennies. Cette loi enseigne que l’on doit restituer gratuitement à d’autres personnes environ 10% des bienfaits et enseignements que l’on a bénéficié ; mêmes si ces bienfaits ont été acquis par un règlement financier en bonne et due forme.

Quant à la réincarnation, je n’ai pas voulu systématiquement prouver que celle-ci était une croyance concrète des religions du Livre, mais que cela avait été abordé par des factions importantes dans les dites religions. Pour la Chrétienté, ce n’est qu’à partir de 325 (Constantin) que cette doctrine a été réellement interdite, car l’empereur en faisait une religion d’état et de ce fait voulait obtenir la soumission absolue par la peur de ne pas mériter le paradis. En ce qui concerne les écrits bibliques et autres, est-on sûrs à 100% de leur authenticité et de leur bonne traduction ? Je n’irai pas plus loin, car à mon tour je risque d’avancer des pensées peu fiables. Pour clore ce sujet, je vous félicite de votre approfondissement.
Par mes expériences psychiques personnelles, j’ai pu découvrir un certain nombre de rôles d’acteurs que j’ai eu à jouer depuis des millénaires et en cela je suis totalement en harmonie avec votre pensée. L’exemple que vous donnez du comédien qui joue des rôles tout au long de sa carrière est un exemple journalier que je donne à mon entourage. Même si mon texte reste trop ésotérique, vous pouvez retrouver dans le détail et structuré notre être sur les plans : spirituel, psychique et matériel dans Dodécade et Sophia sur le site. Vous verrez qu’avec un vocabulaire à peine différent nous sommes encore sur la même longueur d’onde.

Je vous remercie chaleureusement de vos vœux de santé et à mon tour je vous adresse les miens.
Également avec toute mon amitié et bravo pour votre site que j'ai visité aujourd'hui.
Philippe


Merci pour votre longue réponse. Je trouve aussi qu'en matière d'esprit, on n'a pas le droit de vendre d'aucune manière ce que l'on pense: soit cela vient de notre égo ou de notre mental et alors c'est du subjectif donc sans valeur universelle, soit cela vient de Dieu qui manifeste Son esprit à travers nous et alors vendre cette connaissance reviendrait à vendre Dieu, donc faire une sorte de simonie. Je pense qu'on ne peut vendre que des réalisations matérielles, et même là on pourrait gloser car la matière première nous est donnée par la Nature et la transformation que l'on fait sur elle vient de notre esprit! Donc disons que là, on peut vendre notre "temps" de travail... mais le temps nous appartient-il ? Car on ne peut vendre que ce qui nous appartient. L'énergie personnelle qu'on y a dépensée, alors ? Sacrée matière de philo, n'est-ce pas ?

Vous dites que vous avez vécu de nombreuses vies et je vous crois sans peine: les vieilles âmes se reconnaissent à ce que qu'elles donnent, inlassablement, ayant compris depuis belle lurette que l'on n'est riche que de ce que l'on donne (par loi universelle d'équilibre et de compensation, Dieu nous remplit de ce dont on se vide: on se vide d'amour, Dieu nous remplit d'amour, on se vide de haine, Dieu nous remplit de haine, on se vide d'esprit, Dieu nous remplit d'esprit, on se vide de peur, Dieu nous remplit de peur, etc. Il n'y a que le "détachement" qui peut casser ce mécanisme: on se vide de rien, Dieu nous remplit de rien). Je remarque aussi que les vieilles âmes en arrivent toujours, comme vous et moi, à rejoindre d'une certaine manière les gnostiques, dans leur façon non hypocrite de voir la vie et d'en parler. Et bien sûr aussi, les métaphysiciens.

Je vous souhaite, cher Philippe (peut-être avez-vous été l'apôtre Philippe, qui sait ?) une excellente santé et de la joie de vivre, et je ne manquerai pas de venir vous lire dans vos prochains développements. Une petite suggestion: pourquoi ne pas mettre une sorte d'historique de vos mises à jour, en colonne de gauche (ou un calendrier, les sites en proposent qui automatisent les mises à jour) ?
Bien amicalement,
Madeleine

http://magdala.over-blog.net/


Bonjour Madeleine,

Comme à l’accoutumée, j’ai eu beaucoup de plaisir à vous lire, car nous sommes tellement sur la même longueur d’ondes. Notamment j’ai beaucoup apprécié votre message sur le détachement, car celui-ci est la seule voie pour passer de notre conscience objective/subjective à notre conscience psychique, celle qui ouvre la porte à notre propre âme-personnalité. Celle qui existe depuis toujours et qui a fait l’expérience du minéral, du végétal, de l’animal et enfin de l’humain, avant de faire le parcours des voies célestes et de façon éternelle. Ces quelques secondes de supraconcience nous entrainent dans des dimensions souvent indescriptibles. Vous, qui êtes également une vieille âme, devez baigner dans ces impressions. Je vous remercie profondément de votre appréciation flatteuse sur le fait que j’aurais pu être l’apôtre Philippe, qui a par ailleurs écrit un évangile, certes décrété comme apocryphe mais néanmoins tellement formateur. Cette Évangile gnostique, écrit en copte et qui date du II° siècle après JC, a été découvert, à partir de 1945, dans les grottes de Nag-Hammadi en Haute Égypte et a dû servir de catéchisme à l’usage des initiés. C’est dans cet Évangile que le personnage de Marie-Madeleine "compagne du Maître" y apparaît avec une importance singulière, notamment sur le mariage initiatique entre les principes masculin et féminin. Pour revenir à mon long parcours, non je ne fus pas l’Apôtre Philippe, si cela avait été le cas, il y a longtemps que je ne serais plus dans le circuit des incarnations. Mon circuit personnel est original mais sans plus. Nous ne sommes pas tous destinés à être des guides l’humanité.
Je prends note de votre suggestion en ce qui concerne l’historique, je vais en parler à l’ami qui s’occupe de la partie technique de mon site.

Je vous souhaite également une excellente santé avec la joie de vivre.
Bien amicalement et au plaisir d’avoir de vos nouvelles.

Philippe.


Bonjour Philippe,

Merci pour votre réponse. Vous semblez penser que les apôtres n'ont plus à être dans le circuit des incarnations. Mais qu'est-ce qui les différenciait, sinon l'esprit de service, voire de sacrifice ? D'ailleurs quelqu'un qui ne viendrait que pour lui-même serait-il/elle intéressant(e) aux "yeux" de Dieu, pour Le servir ? Jésus lui-même, homme ou femme peu importe, se sacrifie c'est-à-dire revient ici-bas comme guide (et non comme rédempteur) alors qu'il/elle pourrait jouir des délices du Plérôme (= le Royaume de Dieu), n'ayant évidemment plus besoin de s'incarner.

Et je vois que vous êtes quelqu'un qui sert autrui, et non qui vous servez d'autrui pour vous-même (comme c'est le cas chez trop de "gourous" qui jouent à être éveillés et qui ne cherchent qu'à satisfaire leur narcissisme). C'est ce qui me plaît beaucoup chez vous, cet esprit de partage que vous n'utilisez pas pour vous mettre en avant. Donc oui, je trouve que vous pourriez être l'apôtre Philippe, car votre démarche spirituelle semble aussi fort gnostique (d'ailleurs tout chercheur de vérité n'est-il pas gnostique, connaissant ?).

Philippe était disciple de Jean-Baptiste, donc un mandéen comme quelques autres apôtres dont Jean l'évangéliste (ce que les exégètes ignorent trop souvent). Si cela vous intéresse, vous trouverez ci-dessous un lien vers des textes mandéens, de quoi voir si cela vous parle, intérieurement. A propos de Philippe, savez-vous qu'on vient de retrouver sa tombe, il y a seulement quelques mois ? Dire encore qu'il avait quatre filles, des prophétesses.

http://www.gnosis.org/library/mand.htm

A propos de réincarnation, je ne partage pas du tout votre conception qui nous verrait traverser différents règnes de la Nature avant d'aboutir à l'humain. J'espère que, si vous pensez cela, vous ne mangez pas de viande, vous n'écrasez jamais une mouche, vous ne promenez pas de chien au bout d'une laisse, etc. Selon moi, il n'y a aucun conscience "individualisée" dans les plantes ou les animaux mais c'est ma perception personnelle.

bien amicalement,
Madeleine


Bonjour Madeleine,

Merci également de vos commentaires qui sont forts pertinents et qui montrent le profond niveau de méditations et de réflexions auquel vous êtes arrivée. Pour parler des apôtres (et de tous les êtres avancés sur la Voie), bien entendu ils ont acquis et ont le pouvoir de s’incarner autant de fois qu’ils jugent nécessaire pour participer au bien de l’humanité sur cette terre, et leur action est delà du sacrifice, tel que notre sémantique le définit. Naturellement votre profonde connaissance sur l’apôtre Philippe et la corrélation que vous faites avec moi me charme, mais je n’ai pas retrouvé sa présence parmi la quelque centaine d’incarnations que j’ai remémorées. Je reconnais toutefois que je me sens proche de sa voie sans en avoir bien entendu ses dons et ses compétences, sauf effectivement un certain parallélisme dans l’approche gnostique. Je vous remercie de toutes vos précisions et je sens que j’ai continué à évoluer à votre contact, notamment sur les mandéens qui sont rarement cités dans les écrits traditionnels. Je pense que cette information va faire son chemin et j’aurai bientôt un niveau de conscience plus avancé sur cette voie.
Quant à la voie des incarnations au travers des différents règnes, je ne l’ai point imaginée moi-même, mais j’admets que c’est une voie aussi crédible que les autres et j’en tiens compte, faute de preuves absolues. Je mange très peu de viande et j’ai toujours un certain respect de la nourriture qu’elle soit animale ou végétale. Cependant, je ne m’afflige aucune restriction sous aucun prétexte. Je ne respecte seulement la totalité de la création. Maintenant, c’est à vous d’en dire un peu plus sur la belle personnalité que vous êtes.

Bien amicalement.
Philippe.


Bonjour Philippe,

Merci pour cette invitation à en dire un peu plus sur moi mais les gens que j'ai rencontrés, au long de ma vie, m'ont suffisamment montré que je n'avais aucune importance pour que je confie ici ma vie actuelle. Mais je dis cela sans amertume: ça m'a aidée à me détacher de cet égo si polluant et à retrouver mon centre de gravité en Dieu.

Malgré cela et puisque votre écoute est bienveillante, je peux dire que j'ai été Marie-Madeleine, Hildegarde de Bingen et une vie plus récente, plus effacée mais toujours recluse et fervente de Dieu, Madeleine Gide l'épouse d'André Gide. De Marie-Madeleine, j'ai gardé beaucoup de douleur et des larmes qui me dépassent chaque fois que je pense au Temple et à la Pérée, lieu d'exil et de solitude, au gâchis de Jérusalem aussi (le schisme ne s'est pas fait sans souffrance et j'aime toujours le judaïsme), d'Hildegarde j'ai gardé l'émerveillement d'une époque incroyablement lumineuse spirituellement parlant (et riche dans tous les sens du terme, et protégée et aimée), de Madeleine Gide j'ai gardé le regret d'une vie inutilement gaspillée auprès d'un homme qui ne regardait que lui, mais aussi cette effervescence littéraire qui m'a nourrie, et mon amour pour la langue française. Aussi mon affection pour les protestants, puisque j'en étais une. Maintenant cette vie-ci sans considération, comme s'il s'agissait de descendre en importance sociale, de vie en vie, au fur et à mesure qu'on monte en solitude, comme on disait au Moyen-Age. Malgré tout j'aimerais être un guide spirituel mais il n'y a aucune structure actuelle qui permettrait à la gnostique que je suis d'enseigner. C'est pour cela que j'ai fait mon blog, et cela me va ainsi car ça me permet de rester libre. Je ne me connais pas d'autres anciennes vies et je le regrette, mais je ne cherche pas trop à savoir non plus.

Mais vous, vous m'intriguez d'avoir retrouvé autant de vos vies anciennes, Philippe! Comment avez-vous fait: de la régression sous hypnose, une autre technique ? Et pourriez-vous dévoiler quelques-unes de ces vies à votre tour ?

bien amicalement,
Madeleine


Bonjour Madeleine,
J’ai beaucoup apprécié votre dernier message et de vous connaître un peu mieux au travers de votre parcours karmique. Je suis particulièrement touché que vous ayez été Hildegarde de Bingen, car j’écoute fréquemment une de ses œuvres musicales : « Les chants de l’extase », quand j’ai besoin de me mettre sur un certain diapason spirituel. J’ai eu également connaissance des épreuves qu’a subies Madeleine Gide, au cours de sa vie très solitaire et j’ai de l’estime pour vous que vous ayez suivi ce lourd chemin karmique.
Quant à moi, j’ai eu la chance de trouver le moyen de pouvoir remonter une partie de mes incarnations par la pratique d’une forme de méditation extratemporelle que j’ai découverte seul. La première incarnation identifiée se situe il y a quinze mille ans ou j’étais un prêtre en Atlantis. C’était la quatrième humanité et normalement je n’aurais pas du entreprendre un nouveau cycle d’incarnations dans l’humanité actuelle (la cinquième). Je ne vais pas faire la description des différentes incarnations car beaucoup sont sans grand intérêt. Je ne citerai que celles qui marquent mon karma actuel : En -80 j’étais un jeune soldat romain de 18 ans qui, après un combat, a agonisé pendant trois jours dans un semi désert en Égypte (cette agonie imprègne parfois et encore mes nuits actuelles) — -54 +19 Tibulle le poète romain — vers 1072 un lama tibétain très coté — vers 1360 une indoue noble — vers 1648 un riche vietnamien — vers 1792 une femme française de petite noblesse — fin du XIX° un noble écossais, capitaine dans l’armée des Indes.
Bien amicalement,
Philippe.


Bonjour Philippe,

Ma vie d'Hildegarde est de loin la plus belle, comme un cadeau du ciel, où j'ai pu m'épanouir dans toutes les directions que je voulais. C'était une époque où on ne se posait pas la question de savoir si la femme avait une âme! J'ai gardé aussi de cette vie le fait que je sois musicienne dans celle-ci, j'ai même comme on dit l'oreille absolue. Quand je réécoute mes compositions, je regrette qu'il y ait autant de quintes et une certaine redondance dans les thèmes - mon oreille moderne aurait aimé plus souvent de polyphonie aussi - mais le chant était littéralement un envol de l'âme vers Dieu et je ne pouvais décemment pas commencer un morceau sans le faire jaillir vers les notes supérieures. Et puis voyez ceci, c'est Marie-Madeleine qui est représentée en rouge:

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/57/Meister_des_Hildegardis-Codex_002.jpg

Je souris en pensant qu'Hildegarde va devenir Docteur de l'Eglise en octobre prochain car j'étais gnostique, sans en avoir l'absurde étiquette hérétique. Je pense que c'est pour cela qu'ils n'ont jamais réussi - inconsciemment - à la canoniser jusqu'à présent

http://www.revue3emillenaire.com/blog/hildegarde-de-bingen-une-gnostique-du-xiie-siecle/

Quant à ma vie de Madeleine Gide, elle m'a montré que l'on construit son propre enfer et qu'une vie paisible revient souvent à choisir entre deux maux le moindre! J'étais certes enfermée dans mon château et mes terres, loin du monde, mais c'était de mon propre gré, et cet homme qui m'humilia si souvent ne put le faire que parce que je lui pardonnais, mais c'était un faux pardon, par lâcheté du conflit. Les historiens disent que nous avons vieilli dans une sorte de tendresse apaisée mais c'est profondément faux, nous évitions le conflit tout simplement. C'est ça le "drame karmique" de Madeleine Gide: éviter le conflit et mourir à petit feu dans cette lâcheté! Il faut dire aussi qu'André n'était pas le roi du courage, de son côté. Et je reconnais aussi qu'il a dû souffrir souvent de ne pas me voir prendre mon envol, de me réaliser indépendamment de lui, d'où son désintérêt progressif pour moi. J'ai payé tout ça fort cher! Enfin, je suis allée sur ma tombe, en Normandie, et j'étais touchée qu'on y ait fait graver les Béatitudes.

J'ai lu le premier Livre des Elégies de Tibulle, c'est émouvant: on sent l'homme passionné autant que lucide, amer autant qu'espérant toujours une embellie. Beaucoup d'intelligence, de sens de l'observation. Mais là aussi, que d'énergie dépensée en pure perte, à se languir de quelqu'un! Ce n'est pas pour rien que les grands spiritualistes sont tous solitaires: dépendre oui mais de Dieu seul...

Vous êtes-vous penché, Philippe, sur la personnalité de Philippe Desportes, surnommé le Tibulle français ? Si vous pensez ensuite avoir été lui, pourquoi ne pas aller sur les lieux où il a vécu ? C'est ce que j'ai fait avec Madeleine Gide et je vous promets de belles émotions.

Merci Philippe de m'avoir permis de confier un peu tout cela, en espérant ne pas avoir été trop longue. De votre côté, d'apprendre certaines de vos vies vous permet-il de progresser dans celle-ci, pour ne pas refaire les mêmes erreurs ? Car c'est un peu ça le but du "je", n'est-ce-pas ?

Pour ce jeune soldat romain, il serait peut-être bon que vous vous penchiez sur lui et que vous l'aidiez à passer le cap de cette peur et de cette souffrance, en lui parlant de Dieu qui l'attend. Cela soulagerait peut-être vos nuits aussi...

bien amicalement,
Madeleine


Bonjour Madeleine,

J’ai pris un peu de retard à vous répondre, mais j’étais sur la mise à jour du petit glossaire architectural, notamment la lettre A. J’apprécie particulièrement que vous fûtes Hildegarde de Bingen et gnostique de surcroît, car je me considère très proche de cette voie. Sans adhérer à aucune religion, j’ai de l’intérêt pour chacune d’elles et j’essaie de les étudier et de les comprendre. Les religions sont indispensables aux différentes ethnies de la Terre, seuls les fanatismes sont méprisables. Dans chacune on trouve généralement des passages très inspirants.

Je ne connais pas dans le détail la vie de Madeleine Gide, mais j’ai compris que cela dut être une épreuve particulièrement éprouvante et que cela ne peut que marquer les karmas suivants. Votre expérience karmique s’appuie donc un peu sur les maxima. Je vais être très indiscret, mais je pense que vous devez être encore relativement jeune dans ce karma car Madeleine est décédée il n’y a pas si longtemps. Cependant, il arrive que certaines âmes se réincarnent plus vite et ne respectent pas à chaque fois le cycle théorique de 144 ans (vie terrestre plus vie spirituelle). Avec toutes vos expériences vous devenez très vivante dans mon esprit.

Votre blog est très bien fait dans le contenu et le contenant et digne d’un professionnel du Net, vous semblez avoir une expérience informatique au-dessus de la moyenne.

Je vous remercie de l’intérêt que vous avez porté aux Élégies de Tibulle, et votre analyse corrobore la mienne, mais, pour ce karma, je ne me sens plus en osmose avec ce qu’il fût. C’est vrai, qu’il nous est pas demandé de connaître nos vies antérieures car nous risquons de nous laisser dépasser, voire retarder, dans notre mission présente.

Je n’ai jamais eu l’occasion de lire Philippe Desportes (bravo pour votre culture) et je ne savais pas qu’il est appelé le Tibulle français. Cependant eu égard aux dates, j’ai le sentiment qu’il n’y a pas de corrélation entre nos deux circuits karmiques. Donc à creuser, mais actuellement je navigue vers l’avenir, car je suis en fin de circuit karmique, à la fois en âge et en ultime expérience (ce qu’on appelle la rubification).

Je vous remercie également de vos recommandations en ce qui concerne le jeune soldat romain, là également j’ai de plus en plus d’apaisement.
En vous souhaitant une très belle évolution karmique et à bientôt.
Bien amicalement,
Philippe


Bonjour Philippe,

Pour Ian Stevenson, la période moyenne entre deux réincarnations serait inférieure à 10 ans, pour les Druzes elle serait instantanée, pour les théosophiens il faut 1000 ans minimum, pour les rosicruciens 144 ans, etc. Donc qui a raison, je crois que c'est un débat sans intérêt tant il échappe à toute étude objective. De plus, ce serait anthropomorphiser une âme que de la soumettre à un "temps terrestre" déterminé, pour sa réflexion entre deux vies! Et je ne peux pas imaginer Dieu, programmant par ex. la vie d'un scientifique spécialiste de la lèpre en telle année, attendre patiemment que 144 années terrestres se soient écoulées pour réinjecter cette âme dans le manifesté, lui faisant rater maints développements scientifiques intermédiaires.

Par ailleurs, au lieu de dire non à une incarnation en tant que Philippe Desportes à cause des dates, pourquoi ne pas vous documenter sur lui et, si sa personnalité vous parle, aller ensuite visiter les endroits où il a vécu ? Vous verrez bien si cela déclenche une mémoire enfouie en vous, ou pas. Je ne dis pas que vous avez été lui, je n'en sais rien, je connais simplement la façon dont Dieu peut semer des indices et ici Tibulle + Philippe en sont...

Clin d'oeil qui fait penser à la réincarnation, justement:

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/philippe_desportes/s_il_est_vrai_que_le_ciel_ait_sa_course_eternelle.html

Pour en revenir au laps de temps variable entre deux vies, par exemple André Gide est en ce moment réincarné (nous nous sommes retrouvés pour poursuivre la même relation platonique... et le même échec affectif) et cet homme actuel est né exactement un an après la mort d'André Gide. Bien sûr il n'y a pas que ça qui me fait dire qu'il est André mais je ne peux pas aller plus loin dans les détails privés - je le voudrais car ils sont extraordinaires et échappent à tout "hasard" - puisque cet homme est incarné en ce moment. Donc rien que cette incarnation actuelle d'André me fait personnellement affirmer qu'il n'y a pas besoin d'attendre 144 ans, mais à chacun ses convictions là-dessus, bien entendu.

Merci pour votre appréciation de mon blog, mais je n'ai pas grand mérite ni pour le fond, tant Dieu m'a guidée, ni pour la forme car les plates-formes Overblog sont facilement maîtrisables. Merci tout de même car, bien que mon blog soit visité, j'ai rarement des retours sur mon travail.

bien amicalement,
Madeleine


Bonjour Madeleine,

Merci infiniment de votre réponse et des informations que vous y donnez. En ce qui concerne Philippe Desportes, j’ai réussi à me mettre dans les conditions requises de vision et je vous confirme votre propre clairvoyance, donc un immense bravo pour la qualité de vos dons. Je ne comprends seulement que maintenant mon attirance, dans ma jeunesse, pour l’écriture de poèmes que je dédiais à toutes les jeunes femmes que je rencontrais ; comme j’étais alors navigateur sur les paquebots de la French Line sur la ligne Le Havre/New York, imaginez le nombre de poèmes que j’ai écrits. Le dernier que j’ai eu à rédiger était à l’intention de ma fiancée de l’époque et épouse actuelle. C’est curieux, quand même que les manifestations de l’incarnation Philippe Desportes se fussent totalement estompées à partir de mon mariage. Donc en conclusion, vous avez manifestement de grands dons dans ce domaine de la prescience.

Je vous remercie également de me confier vos expériences karmiques afin de m’éclairer au delà de mes propres incarnations. Je trouve d’ailleurs que la continuation de votre expérimentation focalisée entre André Gide et vous, mérite une étude particulière, car ce n’est pas commun et forcément difficile à vivre.
Pour en revenir aux 144 ans maxima d’un cycle complet (incarnation sur terre + conscience spirituelle), il est vrai que c’est totalement approximatif, mais qu’il est probable, eu égard à nos visions, qu’il y ait une légère part de vérité, mais je ne battrais en rien pour propager ce type de vérité. C’est jusque un point de repère pour certaines recherches. Par contre, s’il s’avérait qu’un être reste trop longtemps à l’état esprit, on peut imaginer que sa réincarnation puisse être plus difficile eu égard à l’évolution de la race humaine. On peut continuer à extrapoler, mais est-ce vraiment nécessaire ?

Voilà chère Madeleine, mes quelques réflexions et merci encore.
Bien amicalement,
Philippe.


Bonjour Philippe et Madeleine,

Je viens de lire avec grand intérêt cet article ainsi que vos échanges que je trouve très intéressants.
Je me permets d'intervenir sur la question de la réincarnation au vu de mes connaissances acquises par l'étude de la gnose et mes expériences et intuitions personnelles.

Pour ce que j'en sais ou suppose, la durée entre deux incarnations ne serait pas véritablement définie et dépendrait de la destinée de chaque individu, mais aussi de certains facteurs comme le lien corps physique/corps astral qui perdurerait un certain temps après le décès.

Il semblerait que la crémation permette une réincarnation plus rapide du fait de la disparition de ce lien entre les deux corps, alors qu'un corps enterré mettra pas mal de temps avant de se dissoudre, maintenant le lien (il semblerait que ce soit même encore plus long à notre époque actuelle du fait de la présence de conservateurs chimiques dans notre corps suite à notre alimentation moderne dénaturée).
Autre facteur à prendre en compte, la cristallisation des émotions du défunt sur le plan astral (que l'on appelle plus communément l'au-delà) qui le maintiendra plus longtemps sur ce plan tant qu'il restera attaché au monde manifesté, à sa personnalité, ses souvenirs, etc... jusqu'à dissolution de ce corps astral après un temps plus ou moins long.
Il semblerait que certains êtres, refusant l'idée de cette dissolution, mais aussi par peur de se réincarner et subir leur karma, choisissent de se maintenir dans cet au-delà illusoire en vampirisant l'énergie des vivants, d'où le danger des pratiques spirites et des canalisations (channelling), ces pratiques étant tout bonnement de la nécromantie.

Il faut accepter l'impermanence des choses et laisser les morts là où ils sont... (et s'ils acceptaient de nous laisser tranquille ce serait pas mal non plus)
C'est pourquoi le gnostique ne croit pas au paradis illusoire promis par les religions du livre dans leur déformation des enseignements originaux, conduisant à un au-delà aussi impermanent que le monde terrestre (car le monde astral est le reflet du monde physique).
Le gnostique va au contraire rechercher la délivrance de l'âme qui lui permettra de retourner au monde céleste originel, un monde affranchi de toute dualité, dans la permanence de la béatitude éternelle...


Bonjour Yann,

Merci de vos remarques si profondes et tellement en harmonie avec le contenu de mon article. Il est indéniable, et je le ressens comme tel, que vous êtes déjà sur le sentier depuis longtemps (consciemment ou inconsciemment), avec la sensibilité nécessaire.

La durée d’existence spirituelle entre deux incarnations n’est pas programmée et dépend du niveau d’évolution psychique de chaque âme, mais également d’un temps nécessaire à la compréhension spirituelle des événements post-mortem. Au moment de la transition et selon notre niveau psychique de connaissance et d’évolution, nous pouvons soit rester des années terrestres sur les lieux où nous vivions (sans forcément comprendre ce qui nous arrive), soit rejoindre très rapidement la famille spirituelle qui nous est dédiée jusqu’à la prochaine réincarnation, ou encore quitter définitivement le cycle des réincarnations (rubification) et s’intégrer sur un des différents plans psychiques de l’infini.

Pour le reste, je suis totalement en harmonie avec ce que vous avez écrit, et je suis heureux que vous ayez atteint ce niveau spirituel.
Avec toute mon estime.


Bonjour Yann (et aussi Philippe),

Merci pour votre ressenti, c'est très intéressant !

Je ne suis pas sûre que le lien "âme-corps" perdure au-delà des fameux trois jours [de deuil] qui permettent à l'âme de "ressusciter d'entre les morts" mais je ne suis pas spécialiste en la matière, donc chaque avis est précieux en ce domaine.

amicalement,
Madeleine


Bonjour Madeleine
En attendant la réponse de Yann je prends le relai. Selon de nombreuses traditions spirituelles, le lien "âme/corps" se rompt définitivement le 3ème jour après la mort. L’âme, en fonction de son niveau d’évolution psychique reste quelques temps dans l’environnement terrestre ou rejoint rapidement sa famille spirituelle afin d’accomplir sa tâche avant sa prochaine incarnation où prendre le chemin de la rubification, c’est-à-dire passer sur un autre plan spirituel (il y a de nombreux plans à accomplir avant de retourner à la Source).
En espérant avoir répondu à votre questionnement, bien amicalement.
Philippe


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Philippe Lassire
Philippe Lassire
Auteur du site
top-philo.fr



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